Le monde de l’immobilier s’est retrouvé, avec le confinement, directement impacté par la crise du coronavirus. Cependant, cet arrêt de l’activité n’est pas la seule conséquence pour le secteur de l’immobilier. Une seconde conséquence majeure a été la relocalisation des demandes dans des villes de province. Ainsi, SeLoger estimait les taux de hausse d’achat et de location à respectivement 139% et 40% dans des villes comme Nantes ou Nice.

Dans cet article, Particeep vous propose un bilan général de l’immobilier pendant la première vague du covid-19 et à l’heure actuelle.

Premier confinement : bilan du monde immobilier

L’annonce du confinement généralisé en France dans le cadre de la crise du covid-19 n’a pas épargné le monde de l’immobilier. De nombreux ménages ont alors suspendu leurs démarches d’acquisition d’un bien immobilier. Durant toute la période de confinement, et après, de nombreux potentiels acheteurs ont reçu un refus d’emprunt bancaire pour cause de chômage partiel.

Parmi les conséquences de cet arrêt forcé du marché immobilier la stagnation des prix ; un fait rare notamment à Paris où les prix sont en hausse constante depuis 20 ans.

Sortie de confinement : un changement de l’immobilier ?

Nous pouvons déjà nous baser sur quelques chiffres publiés par SeLoger de proposer une première analyse des conséquences du premier confinement.

D’un point de vue général, dans les principales agglomérations françaises, le nombre de demandes d’achat a augmenté, parfois avec +100% à Strasbourg, +139% à Nantes, +164% à Bordeaux (nombre de demandes entre le jour du déconfinement et le 31 août 2020 comparé à la même période en 2019). Concernant la hausse des demandes de location, sans que cette dernière soit autant vertigineuse que les demandes d’achat, SeLoger dénombre des hausses atteignant +29% à Marseille ou +40% à Nice par exemple. Elles ont cependant chuté de 23% à Paris sur la même période.

Avec l’annonce du second confinement lié à la lutte contre la propagation du coronavirus faite par le gouvernement français le 28 octobre, les consommateurs vont se diriger vers des solutions digitales dans le cadre de leurs recherches de nouveaux biens à l’achat et à la location. Ainsi, des solutions telles que Mon Bel Appart pourraient se retrouver sur le devant de la scène.

Agence de gestion locative de biens meublés à Lyon notamment, Mon Bel Appart a digitalisé ses processus pour permettre à n’importe quel candidat, où qu’il se trouve en France, de postuler intégralement en ligne, depuis son canapé. Pour cela, Mon Bel Appart s’appuie sur les visite virtuelles systématiques de tous les appartements que l’agence digitale a en gestion à Bordeaux, Lyon, Grenoble, Paris et Clermont-Ferrand. Le dépôt de candidature et la signature électronique et sécurisée des baux se font en ligne également. Cette dématérialisation des process répond aux problématiques actuelles du covid mais offre également en temps normal plus de candidatures, une meilleure expérience client et plus de réactivité que ce soit au moment de la mise en location ou de la gestion.

Evidemment, la recherche de solution digitale va plus loin que la recherche de biens à l’achat ou à la gestion. Les consommateurs sont à la recherche de solutions digitales pour l’ensemble du processus d’acquisition et même pour après ce dernier. La solution Particeep Plug permet aux banques et assurances de digitaliser l’ensemble du parcours de souscription à des produits bancaires et d’assurances tels que le prêt immobilier, l’assurance emprunteur et assurance habitation.

Immobilier : un placement toujours certain ?

Dans un premier temps, il convient de rappeler que tout type d’investissement comporte des risques, tant du point de vue des dividendes perçus que de celui de la préservation du capital. Quelconque investissement dans l’immobilier dépend des fluctuations des marchés immobiliers. Ces deux règles n’échappent pas au type de placement dont nous allons parler ; nous recommandons de vous faire accompagner par un conseiller spécialisé.

Comme nous l’avons vu précédemment, la crise du coronavirus change la donne sur le marché de l’achat et de la location. Cependant, le secteur immobilier ne se restreint pas seulement à l’achat et la location. De nombreux ménages et investisseurs placent leur argent dans l’immobilier notamment dans des SCPI. Les Sociétés Civiles de Placement Immobilier (SCPI) constituent un placement intéressant pour de plus en plus de Français. Cela se constate via le montant collecté annuellement passé de 4,275 milliards en 2015 à plus de 8,6 milliards d’euros en 2019, chiffres collectés par l’association ASPIM.

En pleine crise du coronavirus, avec des prévisions économiques en baisse et l’anticipation de la fermeture de nombreuses entreprises, certains se sont questionnés sur la pérennité des SCPI. Selon l’ASPIM, 64% des actifs sont des bureaux destinés aux entreprises. Cependant les rapports trimestriels semblent afficher une bonne stabilité des SCPI.

Dans un article du site Zonebourse, certaines SCPI vont même jusqu’à estimer un taux de rendement annuel supérieur à 6% pour l’année 2020, bien loin des 0,5% affichés par le livret A et le livret de développement durable et solidaire LDDS. À noter, selon un article publié dans La Tribune, aucune SCPI française n’a eu recours à son RAN (Report à nouveau), une dotation de mise en réserve par rapport au résultat net afin de préserver le dividende versé aux associés.

Au vu de la situation actuelle, les cabinets de conseil prévoient que les solutions de souscription 100% digitale seront de plus en plus utilisée. C’est pour cela qu’à Particeep, nous avons développé la solution en marque blanche Particeep Finstore qui permet la création d’une plateforme d’investissement en ligne incluant les SCPI.

L’immobilier face au second confinement

Le mercredi 28 octobre, le Président de la République annonçait un second confinement sur l’ensemble du territoire français. Ce dernier apportera lui aussi son lot de conséquences sur le secteur de l’immobilier qu’il conviendra d’analyser dans quelques mois, en 2021. Cependant, nous pouvons dès à présent affirmer que le secteur va se digitaliser.

En effet, à titre d’exemple, les agents immobiliers sont autorisés à visiter un bien pour la signature d’un mandat, mais les visites avec de potentiels acquéreurs ou locataires étaient interdites. Comme préconisé par le ministère du Logement : «Seules les visites virtuelles seront possibles». Ce n’est qu’à partir du 28 novembre que les visites physiques ont été autorisées, sous de nombreuses conditions. En conséquence, naturellement, vendeurs et acheteurs vont s’orienter sur des solutions digitales proposant, par exemple, la visite virtuelle en vidéo ou en 3D. Rappelons aussi que pour les actes de ventes, un décret publié en avril dernier autorise à procéder à la signature électronique. Tous, agences immobilières, courtiers, notaires sont en ordre de marche pour se réinventer et digitaliser leurs processus.

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