L’année 2020 aura été entièrement perturbée par la crise sanitaire de la covid-19. Hôtellerie, automobile, tous les secteurs ont été touchés et ont dû apprendre et s’adapter chaque jour davantage.

Cette crise a eu pour conséquence une accélération de la digitalisation des entreprises tant pour leurs processus internes que la relation client comme le décrypte Matteo Pacca, Senior Partner chez McKinsey & Company dans un article publié sur l’Usine Digitale en juin 2020. Presqu’un secteur sur deux, en France, est maintenant accessible via le digital. Ces ouvertures ne s’arrêtent pas seulement aux marchés de consommation courante, les activités liées à l’épargne ont notamment évolué comme nous vous le révélions dans notre analyse « Coronavirus et secteur de l’immobilier » publiée début décembre 2020.

Alors que les changements sur nos méthodes de consommation ne sont plus à prouver, nous avons souhaité analyser les tendances d’investissement qui devraient émerger en 2021 afin de déterminer comment la crise a impacté la façon de penser des épargnants et des investisseurs.

Premièrement, et avant d’aller plus loin, rappelons que mis à part quelques placements plus encadrés par la loi que les autres, investir comporte toujours un risque en capital, et que les résultats passés ne sont pas la garantie de résultats futurs. Il est préférable d’être accompagné par un expert en gestion de patrimoine afin de réaliser les placements les plus adaptés à votre situation.

Le secteur de la santé

En 2021, pour raison du coronavirus, le secteur de la santé sera probablement l’un des plus spéculatifs, et donc des plus risqués et potentiellement rémunérateurs à court terme. Alors que la course à la vaccination est lancée depuis 2020, Pfizer, Moderna, et d’autres sociétés pharmaceutiques et biotechnologiques distribuent leurs solutions dans les pays ayant passé commande. Efficacité, effets secondaires non identifiés lors des phases de tests, divers éléments peuvent faire la réussite ou l’échec des campagnes de vaccination.

Mais, alors que les vaccinations ont déjà commencé, il est cohérent de se dire qu’il est trop tard et qu’il n’existe plus d’opportunités de placement liées au traitement de la covid-19. Les investisseurs les plus aguerris peuvent donc s’intéresser aux entreprises en phase de recherche pour un traitement contre la covid-19, telles que l’Américaine Regeneron, ou la Sud-Coréenne GC Pharma.

Aviation, voyage, culture

Au niveau mondial, de nombreux secteurs sont fortement impactés. Sur les marchés financiers, cela s’atteste avec, pour certaines entreprises, de très fortes chutes des titres. On peut par exemple citer plus de -60% entre le début de février et la mi-mars pour Airbus, une perte similaire pour son concurrent Airbus. Fnac Darty SA perdait aussi pour 60% de sa valeur début 2020 lors du premier trimestre. La multinationale Française Sodexo a vu son cours en bourse chuter en mars 2020 à une valeur qu’elle n’avait pas connue depuis 2011.

Cependant, en France, les phases de déconfinement sont devenues des boosts à consommation permettant, pour certains, d’atteindre des résultats annuels satisfaisants si l’on prend en considération la durée sans possibilité d’exercer. C’est notamment le cas des librairies, fermées lors des deux confinements, qui finalement, voient leur chiffre d’affaires annuel baisser de seulement 3,3%. Ces baisses de valeurs peuvent intéresser certains investisseurs à court ternes ou bien des ménages souhaitant se constituer une épargne dans le cadre de leur PEA.

Ecologie

Depuis plusieurs années en France, l’épargne dans les entreprises écologiques se démocratise. Cela émane de la conscience écologique des épargnants, ainsi que de la mise en application de plusieurs réglementations contraignants les produits financiers à intégrer des investissements dans des entreprises vertes. En 2019, l’AMF créait une commission « Climat et finance durable », si vous souhaitez en savoir plus sur les engagements de l’AMF pour la finance durable, nous vous conseillons cette infographie. L’écologie devient donc de plus en plus importante, et en 2040 les énergies éolienne et solaire produiront près de 40% de la production électrique mondiale.

Ainsi depuis plusieurs années des sociétés se spécialisent dans l’investissement écologique, c’est notamment le cas de certains de nos clients tel que le Groupe Nass via sa filiale JPEE qui réalise des appels au financement participatif pour des projets d’éoliennes et centrales solaires. Particeep met à disposition une plateforme permettant au JPEE de créer leurs appels à financement sous format de club deal en autorisant seulement certains investisseurs à rejoindre le projet en fonction de leur proximité géographique par rapport au projet. Pour en savoir plus sur Particeep Finstore, vous pouvez consulter cette page.

De plus, avec l’élection récente de Joe Biden, les États-Unis devraient accélérer leur transition écologique si l’administration Biden respecte ses promesses.

Le secteur de la technologie

Les nouvelles technologies refaçonnent le monde année après année. Comme nous l’avons vu en introduction, la crise que nous traversons a accéléré la transition digitale des entreprises. Il en va de soi que la prochaine décennie continuera sur cette lancée. Comme nous le voyons dans notre analyse Assurance, courtier : bilan et perspectives pour 2021 publiée début 2020, intelligence artificielle, plateformisation des entreprises financières via APIs, de nombreuses évolutions sont à prévoir dans la digitalisation des institutions financières, et, d’une façon plus générale, dans la Société.

Les placements habituels et ceux qui se démocratisent

Comme nous l’avons mentionné, investir comporte des risques, sauf certains comptes de placement très encadrés par la loi tels que le livret A, les livrets jeunes, cependant ces derniers sont de plus en plus critiqués pour leurs faibles taux d’intérêt.

Notre analyse « Coronavirus et immobilier », de son côté, démontrait l’intérêt grandissant pour les SCPI de la part des épargnants. En effet, les études montrent que sur ces placements, les objectifs de rentabilité pour 2020 sont respectés et parfois même dépassés malgré la crise sanitaire et ses conséquences sur économique.

Autres opportunités d’investissement

Il existe évidemment des centaines, des milliers de possibilités d’investissement, il faut se documenter et suivre l’actualité économique et les marchés financiers. À titre d’exemple, Starbucks pourrait réaliser une très bonne année 2021 puisque son concurrent principal en Chine, Luckin’ Coffee, est actuellement en plein scandale financier. La multinationale devrait donc pouvoir étendre son réseau dans l’Empire du Milieu alors que l’entreprise est déjà très présente dans d’autres marchés asiatiques.

Comment investir en 2021 ?

Au-delà des tendances d’investissement se pose la question d’où et comment investir ? Nous l’avons vu, le monde se digitalise, cela est vrai avec l’industrie financière. Particeep propose depuis 2017 la solution Particeep Finstore qui permet aux sociétés de gestion de digitaliser l’ensemble du parcours de souscription en distribution directe et intermédiée, de la connaissance client, à la signature et paiement en ligne tout en respectant le devoir de conseil.

En 2021, la relation client sera plus digitale que l’an dernier. L’émergence des nouvelles technologies permet de fluidifier la relation et d’améliorer les conseils fournis aux investisseurs.

Permettez-nous de rappeler, une dernière fois, si vous n’êtes pas initié, faites-vous accompagner par un professionnel pour connaître les investissements les plus adaptés à votre profil. Avec la crise sanitaire, les conseillers en gestion de patrimoine proposent, eux aussi, une expérience client digitale.

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