Aujourd’hui plus que jamais le secteur de l’assurance se renouvelle. Quelles sont les nouveautés qui ont marqué l’année 2018 ? Quels sont les bénéfices que peuvent en tirer les consommateurs et acteurs du secteur ? Particeep a sélectionné pour vous cinq tendances qui ont impacté le monde de l’assurance en 2018.

Le secteur de l’assurance fait face aux chamboulements imposés par les nouveaux acteurs, l’évolution des habitudes de consommation et les diverses possibilités offertes par la technologie.

Secteur de l’assurance : de plus en plus de personnalisation

Les attentes des consommateurs évoluent rapidement, de nouvelles habitudes de consommation ont éclos aux cours des dernières années. La vague de la personnalisation des produits touche à son tour le secteur de l’assurance : les clients veulent un produit qui s’adapte totalement à leurs besoins. C’est dans cette idée d’une assurance flexible et personnalisée que de nouveaux produits sont apparus et que certains acteurs ont su se réinventer :

  • Contrats flexibles : ces contrats modulables permettent d’assurer le client uniquement lorsqu’il en a le besoin. Cela révolutionne donc l’aspect temporel des assurances mais également les conditions et clauses souvent rigides qui y sont appliquées. Wilov est un exemple probant de ce type de produits : l’entreprise offre de s’assurer en moins de dix minutes à une assurance en temps réel qui protège uniquement pour le nombre de jours de conduite. Quand à la start-up Leocare elle propose des conditions modulables au jour le jour.
  • Micro-assurance : ces entreprises sont devenues expertes dans l’assurance de niche, elles s’adressent à des consommateurs particuliers avec un produit entièrement adapté à leur situation. Fizzy correspond à une micro assurance qui propose d’assurer le voyageur pour les retards de vols en utilisant la technologie blockchain, détaillée ci-après.

Assurance : utilisation de la technologie blockchain

L’arrivée de cette technologie a chamboulé considérablement le secteur de l’assurance. Pour rappel, la blockchain désigne une infrastructure permettant l’échange et le stockage d’information sans l’utilisation d’organe central, ce qui permet d’avoir accès à une donnée fiable et sécurisée. Bien qu’il soit encore difficile de mesurer l’étendue de l’impact de cette technologie sur le secteur de l’assurande, il existe tout de même des cas d’application concrêts.

  • Smart contracts : grâce à la blockchain, il est possible d’automatiser le remboursement avec l’aide de ce qu’on appelle des oracles qui assurent le respect des termes du contrat. Il s’agit donc de simplifier les relations et éviter les conflits entre assureurs, assurés et parties tierces. La solution Fizzy, lancée par AXA, utilise la blockchain afin d’assurer l’impartialité de l’indemnisation en cas de retard des vols d’avions.
  • Automatisation du back office : la blockchain permet également aux assureurs de révolutionner leur gestion du back office en effectuant des économies d’argent et de temps. À travers cette technologie, la start up Bloc&Cie permet d’automatiser la vérification des documents nécessaires à la souscription. Cela ferait économiser aux assureurs entre 70 et 100 millions d’euros par an !

La réinvention de la relation client grâce à l’intelligence artificielle

L’arrivée de l’intelligence artificielle dans le secteur a permis non seulement de faire évoluer les produits, mais également de transformer la relation client. Les avancées sont multiples : sécurité, simplification, accompagnement personnalisé… Elles permettent à la fois d’améliorer l’expérience que peut avoir le client, tout en facilitant le travail des assureurs grâce à l’automatisation et une meilleure connaissance des clients.

L’intelligence artificielle a non seulement transformé le système de relation client, mais également apporté des améliorations dans le quotidien des assureurs. De nombreux acteurs ont compris qu’au travers de sa capacité d’analyse de données cette technologie peu apporter des bénéfices indéniables : facilitation du métier, productivité accrue, pertinence poussée, amélioration du service…

  • Quantification des risques : au travers du machine learning, l’intelligence artificielle permet d’analyser différentes situations de risques et prédire leurs évolutions. Il devient alors possible de proposer un produit adapté à la réalité et ses risques, et donc de les maitriser. Certaines start-ups évoluent déjà dans le secteur comme Cytora qui à l’aide d’algorithmes et d’analyse de documents trouve des nouveaux risques qui ne sont jusque là pas assurés.
  • Price fixing : en ayant une meilleure connaissance du client au travers de l’analyse approfondie de ses données, la technologie permet de proposer un prix juste à chacun. Sur certains systèmes le calcul des primes et remboursements se fait automatiquement permettant à la fois une démarche plus rapide mais aussi adapté aux particularités.

Vers la souscription 0 papier

Une tendance indéniable actuelle est la digitalisation du monde de l’assurance. De plus en plus d’acteurs proposent des souscriptions en ligne en quelques minutes. L’un des précurseurs dans le domaine est Lemonade aux Etats-Unis dans l’assurance habitation. Le processus de souscription s’effectue en 90 secondes. La base de leur approche est la transparence pour le client.

Dans ce contexte, Particeep a lancé la solution Particeep Plug qui permet de rendre accessible son référentiel de produits et de proposer la souscription 0 papier sur tout site web ou application mobile. 

Découvrez Particeep Plug en 3 minutes

La digitalisation impose aux acteurs une réorganisation des rôles et de leurs business models. Le client peut prendre diverse forme, la distribution est chamboulée, les partenaires doivent s’adapter aux nouvelles habitudes de consommation.

  • Prosommateur/P2P : au travers de l’apparition de plateformes de distribution de produits d’assurances de nouveaux concepts se sont développés notamment le P2P ou Prosommateur. Dans le premier cas, l’assurant est à la fois l’assuré, les personnes ayant les mêmes profils et besoins en assurances se regroupent en communauté afin de se protéger mutuellement au travers d’une cotisation. En France quelques entreprises d’assurances ont émergé avec ce business model comme InsPeer ou Otherwise. Autre phénomène notoire est l’évolution du statut du client. Ce dernier peut être à la fois professionnel et individu privé, l’importance réside dans la personnalisation du produit pour le client.

Les chatbots : pour un conseil sur-mesure

Assistants conversationnels : les chatbots donnent aux clients un accès à des conseils sans passer par leur conseillers tout en donnant aux assureurs des données qui sont clés dans le développement de leur services. En effet la conversation entre le consommateur et robot apporte de multiples avantages : rapidité, efficacité, pertinence… Bien que cette technologie soit balbutiante elle a pour vocation de changer le secteur.

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