La pandémie du covid-19 qui a frappé de plein fouet l’économie mondiale, a fait plonger les marchés financiers. Plusieurs secteurs sont très impactés, notamment les secteurs du tourisme, de l’énergie, de l’événementiel, mais également des services financiers.

Tour d’horizon des conséquences du coronavirus sur les services financiers, en France mais également à l’échelle mondiale, avec cette analyse concoctée par Particeep.

Covid-19 : quid des services financiers digitaux ?

La crise sanitaire du Covid-19, qui a touché la France en janvier 2020, a imposé un ralentissement de l’économie. Les nombreuses déclarations du gouvernement et du Président Emmanuel Macron, ont visé à instaurer un état d’urgence sanitaire, avec un durcissement des règles du confinement avec un seul mot d’ordre : Restez chez vous !

Depuis, les entreprises et les Français ont dû réorganiser leurs modes de vie et leurs façons de travailler. Télétravail instauré pour les entreprises, pour qui la présence des salariés, n’est pas obligatoire, mesures du chômage partiel, fermeture des services non essentiels, etc. Pour accompagner les entreprises dans cette crises, l’État a mis en œuvre un programme de 300 milliards d’euros de garanties pour des prêts aux entreprises. etc.

Dans ce cadre, plusieurs fintechs ont dû gérer cette crise comme il se doit avec l’adoption du télétravail, la fermeture des bureaux physiques, une communication accrue avec les clients et les investisseurs, la création de réunions et événements virtuels, etc.

Ce changement n’a pas impacté la façon de travailler de ces pépites car l’agilité est l’essence même de leur genèse. Tel est le cas à Particeep, leader de l’édition de solution de distribution en ligne de produits financiers : « Chez Particeep, nous avons généralisé le télétravail avant la déclaration du confinement le 16 mars 2020. Toutes nos équipes sont maintenues et notre politique RH n’a pas été impactée. Nous maintenons la qualité de notre service maximale pour tous nos clients et continuons à réaliser du chiffre d’affaires » déclare Steve Fogue, co-fondateur et CEO de Particeep.

Impact du Covid-19 sur les services financiers ?

Covid-19 : quelles adaptations pour les banques ?

Depuis le début de la crise, nous témoignons d’une évolution des usages et des façons de consommer les services financiers. Les banques incitent désormais leurs clients à, privilégier les contacts par emails et par téléphone pour joindre leurs conseillers, avant de se déplacer. Mais également, d’utiliser les applications mobiles.

En qualité d’Opérateur d’Importance Vitale (OIV), l’activité des banques est considérée comme indispensable à la vie de la Nation selon le Code de la Défense, et ne peut donc être suspendue. Les opérations courantes et les automates en libre-service à l’intérieur et à l’extérieur des banques sont maintenus.

Au sein des agences bancaires, plusieurs mesures sanitaires sont adoptées : mise à disposition de gel hydro-alcoolique et de lingettes désinfectantes pour nettoyer les surfaces des automates, instauration des distances d’au moins 1 mètre entre chaque client, affichage des règles à respecter, etc.

Les banques recommandent à leurs clients de gérer leur argent « à distance ». Il s’agit de privilégier les paiements sans contact (le plafond de paiement de 30€ passera à 50€ dès le 11 mai) afin de minimiser la manipulation des pièces et billets ; pouvant être sources de transmission du virus. Mais également, gérer ses comptes bancaires sur son application : virements en ligne, consultation des opérations, messagerie sécurisée, etc.

Lors de la crise sanitaire, les banques sont au centre du dispositif de soutien à l’économie nationale. Visant à soutenir les entreprises confrontées à un besoin urgent de financements et de trésorerie, le Prêt Garanti par l’Etat (PGE) met à disposition une enveloppe de 300 milliards d’euros, du 16 mars jusqu’au 31 décembre 2020. Face à l’urgence de la situation pour plusieurs entreprises, qui peinent à maintenir leurs activités, les banques s’engagent à examiner toutes les demandes et à leur donner une réponse très rapide.

Covid-19 : initiatives d’open banking

Dans ce cadre, il serait judicieux de mettre à la lumière du jour quelques initiatives d’open banking visant à accélérer le processus d’octroi du crédit aux entreprises et à estimer les montants des aides à débloquer par exemple.

Il s’agit là de l’élaboration de partenariats avec les fintechs afin de créer des plateformes très simples et sécurisées pour recueillir les demandes de prêt des entrepreneurs et, ensuite faire remonter les données, d’une façon sécurisée, vers les différents systèmes core-banking et aux bases de données gouvernementales.

Par exemple, le gouvernement britannique a lancé une initiative (Covid-Credit) avec Credit-Kudos, Fronted et quelques autres fintechs. Le but, utiliser l’open banking et les APIs pour créer une plateforme de déclaration de perte de revenu et donc d’estimation des aides à accorder aux entrepreneurs.

En moins de 48h, un prototype fonctionnel a été développé. En utilisant l’application, les entrepreneurs répondent à quelques questions simples concernant leur statut juridique et l’impact de COVID-19 sur leurs revenus.

L’application traite donc ces informations avec les données liées aux comptes bancaires des entrepreneurs et crée un lien unique qui peut être partagé avec l’organisme gouvernemental approprié afin de prouver la perte de revenu.

Particeep : et si on créait une plateforme Covid-PGE en France ?

En France, la technologie open banking de Particeep pourrait aider à accélérer le processus d’octroi du Prêt Garanti par l’Etat (PGE) en dématérialisant le pré-accord bancaire et en mesurant en temps réel l’efficacité du dispositif. Dans l’état du monde actuel, les entreprises doivent demander le prêt auprès de leurs banques, une fois le pré-accord de PGE obtenu, elles doivent compléter un formulaire de création d’attestation Prêt Garanti par l’Etat sur le site de la Bpifrance, puis transmettre l’attestation à sa banque pour validation et décaissement du PGE.

Un tel processus demande beaucoup de temps de traitement, un temps qui peut être mortel à certaines entreprises très fragiles.

La plateforme open banking comportera des étapes clés :

  • Récupération des informations de la société sur la base du SIRET
  • Choix de la banque partenaire par la société
  • Constitution du dossier personnalisé en ligne selon la banque sélectionnée
  • Pré-accord et génération de l’attestation en ligne (selon les conditions de prêt et de garantie)
  • Envoi du dossier dématérialisé à la banque partenaire
  • Renseignement du pré-accord sur le site de Bpifrance et envoi des informations au chargé d’affaires Bpifrance

« Ce serait une solution pour désengorger les banques et aussi pour que l’Etat puisse visualiser en temps réel le nombre de demandes de financement et les montants octroyés pour adapter sa politique en fonction. Concrètement, la plateforme permettrait de dématérialiser le pré-accord bancaire en intégrant les règles d’octroi des banques, de générer le dossier et de contractualiser de manière dématérialisée avec l’accord de la banque partenaire. Le pré-accord serait ensuite renseigné sur le site de Bpifrance afin de disposer d’une attestation. » Steve Fogue, CEO de Particeep.

Résultat, les entreprises renseigneront en quelques clics le dossier de prêt et recevront l’attestation en quelques minutes. Elles gagneront donc un temps précieux, voire vital à leur continuation.

Les banques quant à elles se focaliseront sur le traitement des dossiers complets et décaisseront les fonds plus rapidement.

L’État pourra disposer des statistiques en temps réel sur l’efficacité du dispositif et son engagement financier auprès des entreprises afin de prendre des mesures complémentaires le cas échéant

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